L’ancienne candidate à l’élection présidentielle va occuper un grand ministère en charge de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie, au sein du gouvernement de Manuel Valls.
Douze ans après avoir quitté l’exécutif national, Ségolène Royal réintègre un gouvernement : Manuel Valls, nouveau premier ministre de François Hollande, vient de la nommer dans un grand ministère englobant l’Ecologie, le développement Durable et de l’Energie, poste occupé depuis juillet 2013 par le Vert Philippe Martin et précédemment par l’ancienne suppléante de Ségolène Royal à l’Assemblée, Delphine Batho.
Pour l’actuelle présidente du Conseil régional de Poitou-Charentes, cette nomination au gouvernement fait figure de nouveau tremplin, deux ans après avoir perdu la députation dans une circonscription de La Rochelle face au dissident PS Olivier Falorni.
Quel avenir pour l’écotaxe ?
Candidate malheureuse face à Nicolas Sarkozy lors de l’élection présidentielle de 2007, Ségolène Royal était privée depuis cette date de strapontin national. En 2012, les militants socialistes lui avait préféré François Hollande pour tenter de ravir l’Elysée à la droite. Battue dans la foulée aux législatives, elle n’était plus légitime pour entrer dans le premier gouvernement de Jean-Marc Ayrault. Entre-temps, elle a participé à la mise en place de la Banque Publique d’Investissement (BPI France) où elle représente les régions au sein du conseil d’administration.
Ségolène Royal avait déjà occupé un Ministère de l’Environnement entre 1992 et 1993, sous le gouvernement de Pierre Bérégovoy. En 1997, Lionel Jospin l’avait nommée ministre déléguée à l’Education puis, en 2000, aux Affaires Familiales.
L’un des gros dossiers qui attend Ségolène Royal dans l’actuel gouvernement portera sur les coûts de l’énergie, notamment de l’électricité dont le Conseil d’Etat demande une « hausse rétroactive » suite au blocage des prix décrété en 2012. Elle sera également en charge de la transition énergétique, et d’autres dossier chauds, comme l’écotaxe et la fermeture de la centrale nucléaire de fessenheim.