Apparu dans les années 1960 lors d’une crise énergétique générale, le Green Building définit l’application de procédés et la mise en place de technologies eco-friendly lors de la fabrication d’un bâtiment.
Pour qu’un bâtiment rentre dans la catégorie des « Green Building », il faut que le choix des matériaux ait un faible impact environnemental et que des outils soient mis en place afin d’économiser l’énergie, l’eau et le chauffage pendant toute la durée de vue du bâtiment.
Il est possible de rassembler les enjeux en 3 grandes parties :
Les matériaux écologiques
Le premier enjeu des Green building est l’efficacité écologique des matériaux utilisés. Les matériaux de construction considérés comme vert sont généralement des ressources trouvables à l’état naturel, rapidement renouvelables ou recyclées, comme le bois, le bambou, la paille, la pierre recyclée, le métal recyclé, etc. Dans le cas de ressources naturelles comme le bois, elles sont extraites de zones agréées et certifiées eco-friendly. Il existe également des technologies de fabrication écologique comme le béton perméable qui aident à la reconstitution des nappes souterraines.
L’économie d’énergie
Le deuxième enjeu du Green Building est l’économie d’énergie. Que ce soit lors de la création (les machines, les matériaux, les transports, etc.) ou lors de l’utilisation du bâtiment (électricité, chauffage, lumière), l’aspect énergétique est crucial. Afin de réduire l’utilisation de l’énergie, les concepteurs isolent efficacement, en réduisant le plus possible les perditions de chaleurs dans les murs, les sols, les plafonds, et en installant des fenêtres de hautes performances comme celles développées par la société Minco. Le but étant également de fournir le maximum de lumières naturelles.
L’économie d’eau
Le dernier enjeu est la réduction de la consommation d’eau et l’augmentation de sa qualité. Le but étant d’atteindre un point de quasi-autosuffisance, grâce aux eaux de pluie collectées, purifiées et utilisées sur place. L’économie peut également être mise en place grâce à des systèmes de réduction du débit de l’eau à la sortie des robinets, des pommes de douche, ou encore grâce à des toilettes économiques.
Alex Valleau