Après la folie commerciale du commerce équitable, récemment, le monde des entreprises est touché par le « Greenwashing », à savoir l’utilisation de la fibre verte de l’entité pour proposer des produits comme des services sains pour la planète. Evidemment, derrière cet argument de façade, bon nombre de structures l’ont utilisé alors que leur ADN même était bien lointain de cette démarche.
Heureusement, certaines structures utilisent à bon escient les arguments liés au Green Business. Bien plus qu’une preuve superficielle de son implication dans un processus pour le bien du globe terrestre, c’est un véritable ciment pour développer sa structure de façon durable et écologique.
Les opportunistes ne tiennent pas la distance
L’intérêt d’un tel argument, est que les entreprises l’utilisant alors qu’elles n’ont aucun souhait particulier, si ce n’est de tromper leurs clients, sont rapidement démasquées. Il ne s’agit pas d’une communication de façade, mais bien un état d’esprit qui se ressent sur la communication et surtout chez les employés.
La restauration, mais aussi les sociétés proposant des biens d’équipement ont d’ailleurs le vent en poupe en ce moment car les demandes affluent de toutes parts (collectivités, entreprises, etc…), même la firme américaine Apple a souhaité utiliser la technologie LED (économe en énergie) pour l’éclairage de ses boutiques sur le vieux continent.
La croissance verte au service de la responsabilité de chacun
L’identité qui anime chacun des entrepreneurs spécialisés dans le Greenwashing est comparable à celle d’un vendeur de voitures, ce dernier doit aimer le produit pour lequel il travaille au risque de perdre une forme de foi entrepreneuriale.
Au sein de l’économie verte, les comportements vont même plus loin puisque les salariés sont invités à utiliser le vélo pour venir au travail, et, des voitures électriques sont même mises au service de ces derniers. Le fait de ne pas consommer de CO² est récompensé de façon pécuniaire, une réelle nouveauté dans le cadre du mangement d’entreprise.
Cela change quoi pour les consommateurs ?
In fine, l’objectif est de proposer des produits pertinents tout en respectant l’écosystème à des clients exigeants, mais prêts à payer plus cher pour un produit qu’ils pourraient acheter moins cher ailleurs. L’état d’esprit est donc la clé de ce marché de niche.
La réduction de l’impact sur la planète est un fil rouge chez une certaine frange des consommateurs, à ce titre, le caractère associatif est clairement mis en avant par les entreprises qui invitent les clients à adopter les bons comportements pour préserver leur bien commun, à savoir la planète.
La logique responsable du Greenwashing est donc omnisciente. Pour contrecarrer des actions mensongères de la part de certaines entités, des labels et des contrôles sont réalisés pour assurer une qualité de tous les instants aux consommateurs. De nombreuses structures ont été épinglées pour leurs pratiques peu respectueuses de l’environnement alors qu’il s’agissait de leur argument de vente…
Récemment, un rapport de l’IFOP a mis en avant la sensibilité des Français à l’écologie et au développement durable dans le cadre de leurs achats quotidiens. Tous les secteurs sont concernés, peut-être avez-vous une âme écologique à faire fructifier au sein de votre structure.