Dans le domaine de l’immobilier, la presse spécialisée a annoncé depuis plusieurs années une période très favorable aux acquéreurs. Par contre, les démarches s’annoncent plus complexes lorsqu’on envisage de vendre un bien. Pour mettre toutes les chances de son côté, les experts préconisent de miser davantage sur la performance énergétique.
Le DPE ou le Diagnostic de Performance Energétique est devenu un véritable atout de négociation pour les vendeurs immobiliers. Ainsi, les notations A, B, C et D ont un impact positif sur les prix de vente. Dans le secteur tertiaire, on peut observer la même tendance : les étiquettes énergétiques ont une incidence sur les tarifs locatifs.
La rénovation énergétique et ses enjeux
En vue de la vente immobilière, les propriétaires réalisent des travaux de rénovation pour augmenter l’efficacité énergétique de leurs maisons et appartements. Ces travaux se concrétisent souvent par l’amélioration du système d’isolation thermique et par l’installation d’équipements très économiques.
Les spécialistes de l’habitat recommandent également la mise en place de compteurs intelligents pour avoir une maîtrise parfaite du système de chauffage et d’électricité. Ce sont des dispositifs tels que les compteurs électriques intelligents ou les robinets thermostatiques, qui mesurent avec précision les flux d’énergie et fixent des seuils à ne pas dépasser.
Pour les acquéreurs de biens immobiliers, une bonne étiquette énergie garantit des économies considérables sur les factures de chauffage, d’eau chaude et d’électricité. Côté vendeur, c’est un élément de négociation du prix de vente, qui permet de trouver un acheteur plus rapidement. Les bailleurs bénéficient des mêmes avantages dans leurs démarches de mise en location. C’est pourquoi on peut désormais parler d’une « valeur verte » des biens immobiliers. Il s’agit du prix de vente ou de location qui est directement impacté par la performance environnementale.
Les fluctuations des prix dans l’immobilier résidentiel
Selon une étude réalisée en septembre 2013 par l’association DINAMIC (Développement de l’information notariale et de l’analyse du marché immobilier et de la conjoncture), un DPE A ou B augmente les prix de vente de jusqu’à 27 %. Pour confirmer ces tendances, une autre étude réalisée à l’initiative de la Commission Européenne révèle que le prix d’une maison peut augmenter de 4,3 % si son étiquette énergétique passe de C à B.
Les fluctuations des prix dans l’immobilier tertiaire
Dans le domaine tertiaire, selon une étude réalisée par les cabinets IPD et Certivéa, la valeur verte des biens immobiliers a une influence considérable sur les prix de vente et de location. Par exemple, le loyer d’un immeuble à faibles consommation peut augmenter de 5 % au lieu de 2 % pour les autres immeubles.