Les efforts entrepris en matière d’éco-conception permettent une généralisation des usages des technologies de l’information et de la communication (TIC) sans qu’elle s’accompagne d’une croissance équivalente de la consommation énergétique. Un bon bilan accompagné du fait que les TIC propose aussi des solutions pour une réduction significative des émissions de gaz à effet de serre.
L’impact environnemental des Technologies de l’Information, de la Communication et des services associés (TICS) vient d’être mesuré pour la première fois par une étude française menée par les professionnels du secteur. D’après ses résultats, le développement et la diffusion des TIC devrait permettre d’ici 2020 de réaliser une économie d’émissions de 32 millions de tonnes de CO2.
D’après l’étude, si « les usages TIC se sont formidablement développés depuis 3 ans notamment grâce à l’essor du haut-débit (…), les consommations électriques du secteur ont augmenté globalement moins vite ». Un bilan qui résulte des efforts d’éco-conception consentis par la filière et qui se traduisent par des gains de la performance énergétique des équipement (informatique, téléphonie notamment) allant de 20% à 30%. « D’ici 2012, la consommation électrique des TIC va décroitre (…) tandis que les usages continueront de croitre », ajoute même l’étude.
Outre le fait de minimiser son propre impact environnemental, la filière des TICS se place comme un moyen essentiel de l’amélioration de la performance environnementale de l’économie française. La mise en œuvre des solutions offertes par les technologies de l’information et de la communication permettrait de réduire de 32 millions de tonnes les émissions de CO2 du pays d’ici 2020 (quand l’objectif est de passer de 536 à 489 millions de tonnes).
Les principaux « gisements de réduction d’émissions » se trouvent dans l’optimisation des consommations électrique, l’optimisation des transports et la dématérialisation.
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2. Les pistes de réductions des émissions de CO2 offertes par les TIC
Voici les pistes de réductions des émissions qu’évoque l’étude menée par les différentes fédérations professionnelles du secteur des TIC et de leurs services associés.
Optimisation des consommations électrique
En heures de pointe, les consommations électriques constituent la principale source de gaz à effet de serre du parc électrique français.
« La mise en place d’outils de pilotage à distance du chauffage et des équipements domestiques et à terme de la recharge des véhicules électriques », entre autres initiatives, permettrait une réduction de 9 millions de tonnes de CO2 en 2020, indique l’étude.
Optimisation des transports
Ce poste représente un potentiel de réduction des émissions de 15 millions de tonnes de CO2.
L’optimisation concerne différents aspects des transports. Les réseaux logistiques professionnels d’une part, mais aussi des solutions pour les particuliers : aide à la conduite (info trafic et stationnement en temps réel) et développement des solutions du paiement au kilomètre (gestion de l’auto-partage par exemple).
Dématérialisation
Elle « représente un gisement de réduction de 3 millions de tonnes de CO2 notamment grâce au développement de la visioconférence, du télétravail et de l’eCommerce » conclu l’étude.