Le gaz sera plus cher (+2%) à partir du 1er octobre 2012 : mais les entreprises, sur lesquelles ont été répercutées les plus fortes hausses ces derniers mois, seront en partie épargnées.
En France, le gaz augmente tous les trois mois. C’est un accord passé entre GDF et l’Etat qui autorise l’opérateur à revoir ses tarifs régulièrement.
GDF réclame une hausse rétroactive du gaz
Seulement, depuis un an, une bataille juridique fait rage entre les deux parties. GDF Suez, qui n’a pas le dernier mot dans la fixation des tarifs de distribution, estime être lésé depuis fin 2011, période qui s’était soldée par un gel des prix de l’énergie.
Non seulement l’opérateur cherche à récupérer ce manque-à-gagner (le Conseil d’Etat avait jugé illégal le blocage des tarifs) mais il réclame, conformément à ce que lui autorise la loi, une prise en compte dans les tarifs finaux des coûts d’approvisionnement et d’acheminement du gaz naturel.
Hausse moins importante pour les industriels
Pour cela, il avait déposé un recours juridique devant le Conseil d’Etat, qui lui avait alors donné gain de cause.
C’est pour cela que l’opérateur réclamait 7% de hausse en octobre. Mais le gouvernement de Jean-Marc Ayrault a tranché : la revalorisation ne dépassera pas 2%.
Elle sera encore plus modérée pour les industriels et les grands consommateurs, qui ont encaissé les plus fortes hausses ces derniers mois. En octobre, ils bénéficieront de tarifs limité à +0,6%, voire en baisse de 0,3 à 1,9% selon les catégories d’abonnements, grâce à l’application d’une formule de calcul inchangée.
Rappelons que le gaz avait revalorisé (pour les particuliers) de 4% en janvier et de 2% en juillet.