Les six millions de foyers français chauffés au gaz ont subi une hausse de leurs tarifs de 0,2% en février dernier.
Après une hausse moyenne de 0,3% en janvier, le prix du gaz a poursuivi sa progression au mois de février : selon les données émises par la Commission de Régulation de l’Energie (CRE), l’augmentation enregistrée ce mois-ci s’établit en moyenne à +0,2%, mais elle diffère en fonction du mode d’utilisation de l’énergie.
Ainsi, les foyers qui utilisent le gaz pour se chauffer ont subi la plus forte hausse (+0,2%). La facture sera un peu moins lourde (+0,1%) pour ceux qui disposent d’une plaque de cuisson ou d’une chaudière fonctionnant au gaz.
Entre fin 2012 et fin 2013, les tarifs gaziers ont progressé d’environ +0,9%, une hausse qui s’explique notamment par le rattrapage du blocage des prix opérés par les gouvernements Fillon puis Ayrault au cours de l’automne 2011 et l’été 2012.
Bilan du nouveau mode de calcul
En décembre dernier, le compteur, profitant d’une baisse des cours du pétrole (sur lesquels le gaz est indexé) s’était calmé (-0,2%) après un mois de novembre rouge (+0,6%).
Rappelons qu’une réforme du mode de calcul des tarifs réglementés, introduite fin 2012 par la ministre de l’Energie de l’époque Delphine Batho, permet désormais de réviser les coûts mensuellement, et non plus par trimestre comme auparavant. Cette nouvelle méthode indexe également le gaz sur les marchés du spot (de court terme) plus favorables.
9 millions de ménages français –sur un total de 11 millions utilisant le gaz pour se chauffer) sont abonnés aux tarifs proposés par l’opérateur historique GDF Suez et les régies locales.