A l’heure de la rigueur, le ministre de l’Energie Eric Besson a assuré que les tarifs d’électricité et de gaz n’augmenteront pas jusqu’à l’élection présidentielle de mai 2012.
Décrété par le gouvernement en avril dernier, en pleine flambée des prix des carburants, le gel des tarifs avait été décrété jusqu’à l’élection présidentielle de 2012.
A mi-parcours, et dans le contexte actuel de rigueur, le ministre de l’Industrie et de l’Energie Eric Besson a assuré que ce gel serait, comme prévu, maintenu pour les particuliers jusqu’en mai 2012, date du second tour de l’élection présidentielle.
Face aux protestations de GDF Suez qui considérait ce gel des tarifs comme contraire à la loi et néfaste pour ses comptes (400 millions d’euros de perte), un compromis avait été trouvé en septembre dernier prévoyant une hausse de 4,9% du prix du gaz pour les seules entreprises. Un accord qui n’a pas empêché l’opérateur GDF de déposer, dans la foulée, un recours devant le Conseil d’Etat dans l’espoir de contraindre le gouvernement à lever totalement le blocage des prix.
« Notre thèse est simple » a affirmé Eric Besson lors d’une interview donnée sur BFM TV, les augmentations doivent être extrêmement limitées pour ne pas peser sur le pouvoir d’achat ».
Le litige qui oppose l’Etat à GDF repose sur les clauses du contrat de service liant les deux parties, et selon lequels l’opérateur est en droit de répercuter la hausse des coûts d’approvisionnements sur ses tarifs de distribution.