Au 1er novembre, les tarifs gaziers vont progresser de +1,6% en moyenne. Ainsi a tranché la Commission de Régulation de l’Energie (CRE).
Le yo-yo tarifaire se poursuit sur le marché du gaz. Après trois hausses consécutives en juillet (+0,2%), août (+2,3%) et septembre (+0,4%), compensé pour moitié par un repli en octobre (-0,8%), la grille va connaître une mini-flambée en novembre (+1,59%), rythme que vient de fixer la Commission de Régulation de l’Energie, grand arbitre sur le marché des tarifs réglementés.
La hausse sera plus modérée (+0,5%) pour les ménages qui consomment du gaz pour la cuisine et pour ceux qui en font un double usage pour la cuisson et l’eau chaude (+1%). Ceux qui disposent d’un chauffage au gaz paieront plein pot.
Selon, la CRE cette revalorisation« répercute l’évolution du coût d’approvisionnement d’Engie », inclus dans la formule de calcul des tarifs réglementés. 7 millions de foyers sont concernés, soit environ sept sur dix.
Rappelons que les fournisseurs alternatifs indexent le coût de leurs services sur cette grille officielle, un système qu’ils jugent trop contraignants et surtout défavorable à leurs affaires. Regroupés au sein d’une association baptisés Anode, les énergéticiens alternatifs cherchent à accélérer la fin des tarifs réglementés pour les particuliers, après leur suppression pour les entreprises fin 2015. Selon eux, les TRV posent un « problème de libre-concurrence et de marché sur le territoire français ».