Le consortium EDF-Alstom serait sur le point de remporter une partie de l’appel d’offres portant sur la construction de cinq parcs éoliens offshore répartis entre la côte bretonne, normande et atlantique. La première phase du projet prévoit l’édification de 600 éoliennes en pleine mer, l’objectif fixé à l’horizon 2020 s’élevant à 1 200 unités.
Ce programme d’Etat représente un gros gâteau : une installation géante de 1 200 éoliennes en pleine mer représentant un investissement total de 20 milliards d’euros, le tout pour une capacité de 6 000 MW d’ici à 2020.
Côte de la Manche et côte Atlantique
La première phase du chantier porte sur l’édification de 600 éoliennes réparties en cinq champs au large du Tréport (Seine-Maritime), de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), de Fécamp (Seine-Maritime), de Courseulles-sur-Mer (Calvados) et de Saint-Brieuc (Côtes d’Armor).
Selon une information rapportée par le Figaro, c’est EDF, associée à Alstom, qui hériterait de la plus grosse part du programme soumis à appel d’offres, soit la réalisation de trois des cinq parcs offshore : ceux de Saint-Nazaire, Fécamp et Courseulles-sur-Mer.
D’autres candidats
« Après une série d’échanges non-stop depuis 48 heures au sommet de l’Etat, le verdict est tout proche et même si rien n’est encore officialisé, EDF devrait être le grand gagnant » souligne le quotidien national.
Les deux sites restants devraient se jouer entre GDF qui a monté un partenariat avec le groupe nucléaire français Areva, et l’espagnol Iberdrola, également associé à Areva. La décision finale devrait être connue cette semaine.
Rappelons que les 600 éoliennes offshore, hautes de plus de 200 mètres, devraient être en mesure de produire jusqu’à 3 000 mégawatts d’électricité d’ici à 2015.