EDF a publié sur son site internet une note faisant état d’une anomalie consatée dans le système de sécurité de neuf de ses dix-neuf centrales nucléaires implantées en France.
Ce communiqué, qui porte sur l’état de fonctionnement de neuf centrales nucléaires françaises, pointe une anomalie détectée dans les systèmes de refroidissement par injection d’eau installés sur 34 réacteurs d’une puissance de 900 mégawatts.
Selon la note d’EDF, qui a signalé la défaillance auprès de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), cette anomalie générique peut générer « des conséquences sur la sûreté des installations » et comporte, dans la mesure du débit d’eau injecté, une « incertitude de l’ordre de 20% », mesure qui, précise l’électricien, « n’était pas normalisée lors de la conception des centrales » concernées.
Cette anomalie a été classée au niveau 1 de l’échelle internationale des événements nucléaires (Ines), laquelle, soulignons-le, comporte sept échelons.
Dans les mois qui viennent, un nouveau système de sécurité par ultra-son sera expérimenté sur des sites concernés, parmi lesquels figure la centrale du Blayais (Gironde), du Bugey (Ain), de Chinon (Indre et Loire), de Cruas (Ardèche), de Dampierre (Loiret), de Fessenheim (Haut-Rhin), de Gravelines (Nord), de Saint-Laurent (Loir-et-Cher) et de Tricastin (Drôme et Vaucluse).