A compter de ce lundi 1er juillet 2013, la lumière est interdite dans les entreprises et bureaux inoccupés. Les contrevenants s’exposent à une amende de 750 euros.
Les villes et centre commerciaux vont perdre un peu de leur superbe : l’éclairage des vitrines est désormais interdit, tout comme celui des bâtiments publics. Cette mesure, inscrite dans un arrêté ministériel qui entre en application ce 1er juillet, est dans l’air depuis le Grenelle de l’Environnement (2008).
Beaucoup d’entreprise ont eu le temps de se conformer à cette nouvelle norme. Mais pas toutes : il suffisait, par exemple de parcourir, la nuit, le quartier d’affaires de La Défense (Paris) pour constater que beaucoup de bureaux, pourtant inoccupés, flambaient toujours dans les étages, générant un faisceau de mille lucarnes s’ajoutant à celui de l’éclairage public en surface.
Economies d’energie et pollution lumineuse
Une pollution lumineuse à laquelle compte s’attaquer le fameux arrêté du 1er juillet. Surtout, il doit sévèrement alléger la facture énergétique.
Concrètement, l’extinction des feux devra intervenir entre 1 et 7 heures du matin, dans les bureaux, locaux professionnels, vitrines, entrepôts et bâtiments publics, mairie, écoles, gares, monuments. Quant à l’éclairage intérieur, il devra cesser dans un délai d’une heure après le départ du dernier salarié. Des dérogations restent possibles en cas de nécessité ou lors d epériodes exceptionnelles, comme les fêtes de fin d’année.
Bien évidemment, cette règle ne concerne pas les entreprises qui fonctionnent la nuit. Elle est plus souple également pour les magasins qui font des nocturnes jusqu’à 1 heure du matin (sur les Champs-Elysées par exemple). Dans ce dernier cas, les lumières devront être éteintes une heure après la fermeture.
L’éclairage public n’est pas visé par cet arrêté, ni les bâtiments résidentiels.
En cas de non-respect de la nouvelle réglementation en vigueur, les contrevenants risquent une amende de 750 euros.