Les nouvelle vignettes pour automobiles lancées par la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal, seront déployées dès le 1er janvier 2016 mais resteront facultatives. Du moins dans un premier temps.
Les acquéreurs des nouvelles pastilles écolos devront les apposer sur leur pare-brise, comme les vignettes fiscales d’antan. Cette fois, il s’agira d’un certificat « qualité de l’air » qui, en fonction de sa catégorie, offrira des avantages plus ou moins intéressants aux automobilistes propriétaire d’un véhicule « propre ». Cette classification se fera à travers sept nuances de couleur correspondant, grosso modo, à l’ancienneté de la voiture et son niveau de pollution. Le niveau 6, le moins bon, sera gris et concernera les véhicules diesel ou essence antérieurs à 1996 ; le niveau 5 (bordeaux) les modèles diesels conçus entre 1997 et 2000, le niveau 4 (rouge) de 2001 à 2005, le niveau 3 (orange) les voitures à essence fabriquées avant l’année 2000 et les diesels remontant à la période comprise en 2006 et 2010.
Les meilleures catégories seront reconnaissables à leurs couleurs jaune (2) et verte (1), tandis que les véhicules électriques seront parés d’une pastille bleue.
Ce sont ces trois premières catégories qui profiteront le plus (et le mieux) des mesures à caractère environnementales décrétées, localement, par les municipalités : tarifs de stationnements réduits ou autorisations de circulation dans les zones dites « restreintes » ou lors de la mise en place de systèmes alternés, lors des pics de pollution.
Ces certificats seront déployés à partir du 1er janvier, sur la base du volontariat. Ils ne seront donc pas obligatoires. Les usagers qui souhaitent en apposer sur leur véhicule devront en faire la demande lors de l’immatriculation de leur véhicule (gratuit durant les 6 premiers mois de mise en place du service puis facturé environ 5 euros).