Pas de prime à la casse mais un renforcement du bonus écologique : voilà la mesure phare présenté par le gouvernement dans le cadre de son plan de soutien à l’automobile. Elle vise à booster la vente de véhicules électriques par l’intermédiaire d’un écobonus réévalué à 7 000 euros. Le coup de pouce sur les modèles hybrides est doublé.
Au moment où PSA annonçait une perte historique de 800 millions d’euros, le gouvernement a dévoilé le détail de son plan de soutien au marché français de l’automobile : comme prévu, il ne se traduira pas, comme l’espéraient certains, par la mise en place d’une prime à la casse bis, mais plutôt par un renforcement de l’avantage fiscal sur les véhicules verts.
Le bonus renforcé, la malus inchangé
L’effort est porté sur le bonus écologique qui passe de 5 000 à 7 000 euros sur l’achat d’une voiture électrique, et de 2 000 euros à 4 000 €sur l’acquisition d’un véhicule hybride.
L’objectif est bien évidemment de booster ce nouveau marché sur lequel a misé Renault avec ses modèles de voitures électriques, et même PSA avec ses diesels hybrides.
En contrepartie de son coup de pouce sur le bonus, le gouvernement ne prévoit, pour l’instant, aucun durcissement du malus écologique (de 200 à 3 600 euros imposé aux acquéreurs d’un véhicule émettant plus de 141 g de CO2/km).
Aides publiques pour les constructeurs
Le plan prévoit en revanche des aides publiques pour les équipementiers et constructeurs en difficulté face à la chute des ventes sur le marché européen, et une réorientation des investissements dans le domaine de la recherche et développement (R&D).
Enfin, le gouvernement annonce que l’Etat fera œuvre d’exemplarité, assurant que « 25% des nouveaux véhicules seront électriques ou hybrides ».
Il promet également une accélération de « l’implantation de bornes de recharge des véhicules électriques et hybrides rechargeables, essentielle à leur déploiement ».