Préserver l’environnement et donc les espèces animales et végétales qu’il abrite est l’un des piliers du développement durable. Pour aider les entreprises à y parvenir, et parce que la biodiversité est elle-même parfois source d’activité, le Medef vient de publier un recueil qui présente les bonnes pratiques dont il est recommandé de s’inspirer.
Le Mouvement des entreprises de France, ou Medef, vient de publier son recueil « Entreprises en Biodiversité : Exemples de bonnes pratiques ». Le document se présente sous la forme de 79 fiches pratiques classées dans 11 rubriques telles que : génie écologique, oiseaux et insectes, concilier biodiversité et économie, indicateurs, zones humides…
Le recueil est publié dans le cadre de la décision de l’ONU de déclarer 2010 comme “année internationale de la biodiversité”. « Relever le défi de la biodiversité est essentiel car on ne peut pas envisager de comprendre l’économie humaine sans poser la question de ses liens avec l’animal et le végétal » souligne Laurence Parisot dans la préface du document téléchargeable sur le site de l’organisation patronale qu’elle préside.
Objectif du recueil : faire connaître et promouvoir les bonnes pratiques des entreprises dans le domaine de la biodiversité. Pour que les entreprises puissent s’inspirer de l’expérience des autres, chaque fiche est présentée de la même façon et indique : « le contexte général du projet, les solutions mises en œuvre, les résultats obtenus ».
2. Biodiversité et économie
La biodiversité, qui désigne la variabilité des organismes vivants, est une richesse à préserver. Tant du point de vue de l’équilibre des écosystèmes qu’elle assure (*), que d’un point de vue économique. En effet, « la biodiversité peut avoir une valeur économique directe », explique le receuil du Medef qui cite quelques exemples tels que « la soie des araignées (qui) est étudiée pour produire des tissus plus résistants », ou le fait que « les laboratoires pharmaceutiques puisent dans les substances actives issues de la nature pour en tirer de nouveaux médicaments ».
Un chiffre pour mieux saisir le concours de la nature à l’économie, des chercheurs ont établi que le marché des produits dérivés des ressources génétiques équivaut chaque année un montant compris entre 500 et 800 milliards de dollars !!
(*) Chaque plante ou animal occupe une place importante dans l’environnement : notion de chaîne alimentaire ou de cycle de reproduction. La disparition d’une espèce peut en entraîner d’autre et présente un risque de perturbation des écosystèmes.